FRANCE
contact@coursdesolfegeetpiano.fr

Histoire des notes de musique

Site en mise à jour : c'est facile et ça commence maintenant !

Histoire des notes de musique

Quelle est l’histoire des notes de musique ? Pourquoi les appelle-t-on Do Ré Mi, Fa Sol, La et Si ? Ces notes musicales nous sont si familières… Mais pourquoi ne les a-t-on pas plutôt appelées Lo, Vé, Pi, Ma, Dol, Sa et Ni ? Est-ce un choix arbitraire pour la création de la notation musicale ? La réponse est non. Chacune d’entre elles a une histoire précise et la connaître vous permettra de faire un pas dans la théorie musicale.

Chaque note cours de solfège note de musique musical musicaux le clavier portées silences apprendre le solfège aigu jouez bécarre partition musicale lire la note mémoriser points de repère notes sur la portée écrire des notes comprendre toute la portée symboles musicaux nom de la note partition de musique savoir déchiffrer anglo-saxonne position des notes neumes guitare dièse intervalles bémol bémols tablatures violon tonalité croche altérations do majeur octaves intervalle quinte compositeurs portée musicale rythmes notes d une partition notes de musiques jouer les notes main-gauche dictées tablature musique note conservatoire touches noires amusant rythmiques mineur flûte main droite rythmique lecture de musique hampe altérées pulsation savoir-lire tonalités jouée notes de la gamme signes musicaux partition écrite note musicale débutants portées musicales apprendre la musique lire le solfège lecture de la note écrire une partition bien comprendre la portée exercices de solfège instrument de musique comprendre la portée bases de la musique jouer du piano simplement noté harmonique chromatique compositeur tierce note placée jouer une note notes écrites explique la portée interligne partition jouée donner une note jouées mélodies harmoniques noté dessus oreille absolue prof mineure apprentissage du solfège lire facilement lignes supplémentaires écriture musicale gamme majeure clavier de piano manche de guitare mineures touches blanches gamme de do majeur figures de notes pianistes guitariste hauteur des notes feuille de musique jouer une partition

Histoire des notes de musique

Tout commence avec le moine Guido d’Arezzo sans lequel l’apprentissage de la musique aurait été plus complexe. Ce moine bénédictin du XIe siècle est à l’origine du système de notation des notes avec portée.

Des noms de notes issus du Moyen Âge

Avant le Moyen Âge, la musique chantée est majoritairement improvisée et ne respecte aucun système de notation précis. Les notes de musique latines que nous connaissons n’existent pas à cette époque. La musique existe mais rien n’est vraiment codifié. Ce qui n’empêche pas les moines, dont Guido d’Arezzo, de remarquer que les sons produits par la voix varient avec des hauteurs différentes. La voix humaine peut faire des sons graves ou aigus : la question est donc « comment codifier cela ? »

La solution se trouve dans L’hymne à Saint-Jean Baptiste. Ce chant grégorien, bien connu à l’époque des pairs de Guido d’Arezzo, facilite le chant. Le voici ci-dessous :

histoire-des-notes-de-musique

Utqueant laxis, Resonare fibris, Mira gestorum, Famuli tuorum, Solve polluti, Labii reatum, Sancte Joannes”

L’hymne à Saint Jean-Baptiste

Ce chant pose les bases de l’écriture et de la lecture musicale moderne, à une époque dépourvue de support sophistiqué pour lire les notes de musique.

Le nom des notes : un mot pour une note

Utqueant laxis, Resonare fibris, Mira gestorum, Famuli tuorum, Solve polluti, Labii reatum, Sancte Joannes”

Ce chant monte crescendo et vous avez sans doute remarqué la similitude entre les lettres en gras et nos notes contemporaines. Chaque vers monte d’un ton ou d’un demi-ton. Autrement dit, plus on avance dans le chant, plus les notes sont aigües.

Il est donc très facile de symboliser cette variation de hauteur en reprenant le début de chaque mot et d’en faire une note. C’est ce qu’a fait Guido d’Arezzo ! D’où le Ut, le Re, le Mi, le Fa, le Sol, le La et le « S ».

Le Ré vient de Resonare fibris, le Mi de Mira gestorum, le Fa de Famuli tuorum, le Sol de Solve polluti et le La de Labii reatum.

hymne à saint jean-baptiste

Qu’en est-il du Do et du Si ?

Si les notes Ré, Mi, Fa, Sol et La sont explicites quant à leur origine, il n’en va pas de même pour le Do et le Si. En effet, en reprenant stricto sensu le texte du chant grégorien, les noms Do et Si n’apparaissent pas. La première et la dernière phrase étant « Utqueant laxis » et « Sancte Joannes ».

Ut : l’ancêtre du Do

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la clé d’ut ? Si vous êtes pianiste peut-être pas car nous utilisons deux clefs : la clé de sol et la clé de fa. Il existe cependant une troisième clé, appelée clef d’ut, dont se servent certains musiciens. Le Ut de la clé d’ut est le même Ut que l’on retrouve dans le Utqueant laxis de l’Hymne à Saint Jean-Baptiste. Autrement dit : le Ut est l’ancêtre du Do !

Les familiers de la clé d’ut l’auront certainement deviné, car cette dernière est parfois appelée clé de Do dans l’appellation moderne. Donc, au temps de Guido d’Arezzo et par la suite, les musiciens ne parlaient pas de Do, mais d’Ut, même si la note était la même ! Aujourd’hui, on n’utilise plus le terme « ut » mais la note « do ». Le terme a changé un siècle après Anselme de Flandres.

Anselme de Flandres à l’origine du Si

« Sancte Joannes » n’est pas non plus entièrement intuitif pour la note Si. On devine aisément le S de Sancte pour le Si, mais le Joannes commence par un J et non un i !

C’est Anselme de Flandres, qui choisit à la fin du XVIe siècle de franciser le « sj » en « si » et ainsi créer notre dernière note Si.

Pour en savoir plus sur l’histoire des notes de musique, je vous invite à lire l’article de France Musique en cliquant ici. Il récapitule tout ce que vous avez appris ci-haut.

Et les notes anglo-saxonnes ?

Vous connaissez à présent l’histoire des notes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si, cependant vous ignorez encore celle des lettres anglo-saxonnes A, B, C, D, E, F et G. En effet, les anglo-saxons n’utilisent pas les termes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si pour nommer leurs notes de musique. Ils utilisent les 7 premières lettres de l’alphabet : A, B, C, D, E, F et G.

Ce système alphabétique est quant à lui bien plus vieux que nos Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Les Grecs utilisaient déjà les lettres et les chiffres pour retranscrire leurs compositions musicales. Du temps de Boèce, philosophe latin, chaque lettre ne faisait toutefois pas référence à une note fixe. Une lettre renvoyait à une hauteur relative, c’est-à-dire C par rapport à B.

Il faudra attendre plusieurs siècles avant que les lettres A, B, C, D, E, F et G soient systématiquement associées à nos 7 notes de musique actuelles.

Vous souhaitez apprendre à lire les notes ?

Maintenant que vous connaissez l’histoire des notes de musique, vous vous demandez peut-être comment lire la clef de sol et la clef de fa pour déchiffrer une partition ? Apprendre à lire la musique ne s’improvise pas ! Si vous êtes musicien et souhaitez vous initier à la lecture de notes, je vous invite à cliquez ici. Vous y découvrirez les rudiments du déchiffrage !

Comme d’habitude : n’oubliez jamais que lire la musique demande du temps et de la persévérance. Entraînez-vous 5 minutes par jour régulièrement pour maximiser vos chances d’acquérir un rythme de lecture fluide.


Vous avez aimé ce cours sur l’histoire des notes de musique ? Partagez-le et commentez-le !

Pour aller plus loin et prendre vos premiers cours de piano et de solfège, cliquez ici.

Découvrir la chaîne Youtube !

Nous suivre sur Facebook.

Tags: , ,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.